Cérémonie du 8 mai

Saint-Denis-Combarnazat : Une commémoration solennelle pour le 80e anniversaire de l'Armistice de 1945

 

Ce jeudi 8 mai 2025, la commune de Saint-Denis-Combarnazat a rendu un hommage émouvant à l’occasion du 80e anniversaire de l’Armistice de 1945, marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

Habitants, anciens combattants, élus locaux et enfants se sont réunis autour du monument aux morts. La cérémonie a débuté par le dépôt de gerbes, suivi d'une minute de silence à la mémoire des victimes civiles et militaires du conflit et s’est clôturée par la lecture du message de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées et de Madame Patricia MIRALLES, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants à l’occasion du 80ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945.

 

Passation du port du drapeau à l’occasion du 80ᵉ anniversaire de l’Armistice de 1945

 

À l'occasion de la commémoration du 80ᵉ anniversaire de l'Armistice du 8 mai 1945, une cérémonie s'est tenue ce jeudi 8 mai dans notre commune à Saint Denis Combarnazat, marquée par un moment empreint de respect et de transmission : la passation du port de drapeau entre deux générations de serviteurs de la Nation.

 

Ancien combattant d’Algérie et fidèle porte-drapeau depuis plusieurs décennies, Monsieur Joël Chabert, 83 ans, a remis symboliquement l’emblème tricolore à Monsieur Arnaud Labrosse, 37 ans, militaire engagé dans les années 2000. Cet acte fort, réalisé devant les élus et les habitants présents lors de cette commémoration, marque le relais de la mémoire et de l'engagement entre les anciens et les plus jeunes.

 

M. Chabert, ému mais digne, empreint de souvenirs et de fierté a remercié l’ensemble des personnes présentes, ainsi que le maire Mr Guillaume LAURENT pour cet honneur rendu en ce jour de commémoration pour les 80 ans de l’armistice de la Seconde Guerre mondiale. 

Mr Chabert sait ô combien ce que veut dire de porter le drapeau lors des différentes commémorations ou cérémonies : « Porter ce drapeau, c’est porter l’histoire, les valeurs et le sacrifice de ceux qui nous ont précédés ». Et c’est avec confiance qu’il a remis à Arnaud Labrosse cette responsabilité, qu’il continuera à faire vivre sans aucun doute.

 

Arnaud Labrosse, honoré de cette mission, a remercié et salué l'engagement de son prédécesseur : « Recevoir cette responsabilité de porter le drapeau des mains de M. Chabert est un honneur. Je m'engage à le porter avec respect, en mémoire de ceux qui ont combattu pour notre liberté. »

 

Cette passation, au cœur d’une journée de mémoire et de reconnaissance, a rappelé à chacun que l’histoire de France continue de se transmettre, vivante, par ceux qui l’ont faite et ceux qui s’en font les gardiens.

MESSAGE

de Monsieur Sébastien LECORNU, ministre des Armées

et de Madame Patricia MIRALLES, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants 

à l’occasion du 80ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945

 

 

Le 8 mai 1945, quand la nouvelle de la Victoire parvint à Paris, le général de Gaulle qui incarnait la voix de la France libre et combattante adressa ces mots à la Nation : « Tandis que les rayons de la Gloire font une fois de plus resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour d’abord vers ceux qui sont morts pour elle, ensuite vers ceux qui ont, pour son service, tant combattu et tant souffert ! Pas un effort de ses soldats, de ses marins, de ses aviateurs, pas un acte de courage ou d’abnégation de ses fils et de ses filles, pas une souffrance de ses hommes et de ses femmes prisonniers, pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme, n’auront donc été perdus ! »

Le sacrifice pour la Victoire avait été immense. Aux soldats morts, blessés, prisonniers ; aux résistants foudroyés ou torturés, s’ajoutaient les civils assassinés et déportés, en particulier les Juifs morts dans la Shoah, ainsi que les champs de ruines laissés par les durs combats de la Libération. La France était meurtrie, mais un peuple entier avait survécu à l’une des pires épreuves de son Histoire grâce au soutien de ses alliés.

Le 8 mai 1945, à l’heure de la capitulation allemande qui allait bientôt être celle de la découverte de l’ampleur des crimes nazis, l’heure était aussi déjà à la reconstruction, pour que jamais ne se reproduisent les erreurs de 1940 et pour que la France renoue avec sa grandeur. C’est dans l’épreuve que se forgent les grandes Nations, et le 8 mai 1945 la France décidait de se choisir un grand destin. 

 

Dans l’effervescence de la Victoire et pour faire écho aux immenses sacrifices consentis pendant les années de guerre, les Françaises et les Français reprenaient confiance en eux-mêmes. Ils choisissaient de redonner au pays son indépendance, sa puissance et sa prospérité dans un monde où tous les équilibres se redessinaient autour de deux grandes puissances. 

Cette ambition a permis de construire un modèle français qui fait notre grandeur et notre fierté dans les domaines militaires, sociaux, scientifiques, industriels, économiques et culturels. Aujourd’hui, nous jouissons encore de cet héritage de la Libération, des choix courageux de nos grands anciens. Par-delà les clivages, ils ont su porter le pays vers le meilleur de lui-même. 

Alors que le cycle des commémorations du 80ème anniversaire de la Libération se termine, dans un monde où les menaces se multiplient, où des menaces anciennes planent à nouveau sur le pays. Alors que les rapports de force internationaux se reconfigurent, souvenons-nous des sacrifices qu’une génération entière de Françaises et de Français a acceptés pour libérer le pays, pour le reconstruire et pour nous donner les moyens de notre souveraineté. 

Vive la République !

Et vive la France !
 

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